Les jeunes peuvent maintenant entamer leur formation au BAFA à partir de 16 ans, contre 17 auparavant. (voir décret)

Entre 2011 et 2019, le nombre de BAFA délivrés par an a été réduit de 20 % et, cet été, des séjours ont été annulés non pas par faute d’enfants inscrits mais faute d’encadrants. La crise sanitaire a renforcé la pénurie, mais la perte d’attractivité a des sources plus profondes : les jeunes se détournent de ces métiers qui leur semblent intéressants mais peu valorisés, peu rémunérés, avec des temps de travail morcelés et manquant de perspectives d’évolution. Peu visible, ce secteur est pourtant essentiel aux familles : accueil des enfants le matin, cantine le midi, étude le soir, centre de loisirs le week-end et colonies pendant les vacances, les personnels de l’animation sont en charge des enfants quotidiennement, dans de nombreux temps cruciaux. Les périodes de confinement ont montré la contribution indispensable des animateurs à la continuité de la vie de la Nation.

Le fait de passer son BAFA plus tôt pourra également permettre aux lycéens de valoriser cette expérience dans Parcoursup (dans la rubrique « Mes expériences d’encadrement ou d’animation »).